BIOGRAPHIE
À Lomé, les clubs de metal ne sont pas légion et le genre n’est pas toujours en odeur de sainteté auprès du grand public. Pourtant aujourd’hui, le Togo devient une des pierres angulaires du metal africain avec l’apparition depuis quelques années du phénomène Arka’n Asrafokor.
Formation de metal fusion composée de cinq musiciens pleins d’audace, le groupe est une incarnation unique d’un son extrême ouest-africain, à la fois ancré dans les cultures rythmiques régionales (Gazo, Blekete, etc…) et dans l’univers metal des années 80 et 90. Les rythmes et sons du terroir constituent le socle culturel de la musique engagée du groupe, dont les valeurs sont portées par des textes sans équivoque.
Très éclectique, le groupe explore différentes facettes du metal, entre influences trash, speed, Neo et death. Entre chants gutturaux et flows rappés, riffs lourds et rythmes régionaux le résultat est un son unique, une identité nouvelle dans le spectre mondial du genre. Les chants passent de l’Ewé (une des langues togolaises) à l’Anglais, avec un clin d’œil au Français. On trouve aussi de belles parties rythmiques où les percus reprennent le pouvoir sur les grattes, et des instants de grâce avec des solos acoustiques et de beaux gimmicks afrofunk.
Le groupe sort son premier album en février 2019 « Zã Keli » (Lumières/Ténèbres), qui est une synthèse de plusieurs années d’expérience et d’évolution tant sur le plan musical que sur le plan humain. Après avoir tourné depuis quelques années en Afrique de l’Ouest (Ghana, Burkina Faso, Bénin…) dans les rares spots où le rock et le metal sont les bienvenus, le groupe arrive cet été et automne en Europe pour une tournée où le public découvrira sans doute une des formations les plus excitantes et prometteuses du moment !
PRESSE
Rolling Stone : “Dans un pays où le rock est peu voire pas du tout promu, cinq musiciens de haut niveau ont décidé de former un groupe qui ne laissera indifférent aucun fan de heavy du monde entier. Les Togolais entrent par la grande porte dans un univers qu’ils préfèrent explorer avec leurs racines plutôt que le dupliquer.”
En accord avec Cartel Concerts